Urban dynamics and anarchic occupation of public space in the cities of porto-novo and abomey-calavi in Southern Benin
International Journal of Development Research
Urban dynamics and anarchic occupation of public space in the cities of porto-novo and abomey-calavi in Southern Benin
Received 17th September, 2021; Received in revised form 29th October, 2021; Accepted 14th November, 2021; Published online 28th December, 2021
Copyright © 2021, Yemadjè Alda Aude Sèna et al. This is an open access article distributed under the Creative Commons Attribution License, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
La présente recherche vise à appréhender l’état des lieux, les contraintes et les implications socio-économiques de l’opération de libération des espaces publics dans les villes de Porto-Novo et Abomey-Calavi. L’approche méthodologique adoptée est axée sur la recherche documentaire, la collecte des données auprès des populations cibles, leur traitement et l’analyse des résultats à l’aide du modèle Pression, Etat, Impacts et Réponses (PEIR). Il ressort des résultats que les fonctions des espaces publics sont détournées, et ils sont occupés à des fins commerciales, religieuses, résidentielles, etc. Cette occupation illégale et anarchique des espaces publics est l’une des manifestations de la crise de planification urbaine. Selon les personnes ressources interrogées, les opérations de "déguerpissement" ont pour fondements l’occupation anarchique de l’espace public, l’aménagement du territoire et le renforcement de la sécurité. Conduites par les préfets des départements, ces opérations impopulaires ont obtenu des résultats ambivalents. D’une part, elles ont contribué à l’embellissement des villes, la libre circulation des piétons, la réduction des cas d’accidents de la route, d’autre part elles ont induit l’augmentation du sous-emploi, la baisse drastique des revenus des commerçants, les problèmes sociaux de tous ordres. Ces répercussions sont d’autant plus prégnantes que le gouvernement n’a pas prévu dans l’immédiat, des sites de relogement.